Je m’appelle Birdy – Franco Mannara

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Sortie : le 8 mars 2017

« Je m’appelle Birdy » de Franco Mannara est un OVNI ! Un polar No Limit prêt à vous décoller la pulpe du fond ! Un bouquin rock, trash et sans concession. Ce polar contient des scènes choquantes à caractère sexuel qui dévoilent la perversité de l’être humain ainsi que son besoin de domination voire de destruction. Vous voilà prévenus !

L’HISTOIRE

Paolo, acculé par des dettes contractées auprès de personnes peu recommandables doit trouver une solution pour rembourser. Son réseau d’amis lui trouve un boulot de détective privé : il doit suivre Birdy, une adolescente issue d’un milieu huppé, qui a rejoint un groupe de squatteurs.

Dans le même temps, dans les soirées parisiennes ou les concerts fréquentés par des jeunes, une nouvelle pilule bleue apparaît et fait des ravages. Certains jeunes trouvent la mort à cause de cette pilule alors que d’autres s’en sortent. Pourquoi ? Une nouvelle roulette russe ?

Dans ces soirées, Paolo suit Birdy dans des bars mais aussi dans des lieux mystérieux. Suite à l’alerte sur cette pilule bleue, l’inspecteur Ibanez enquête…

MON AVIS

Pour un premier polar, Franco Mannara frappe fort !  Il nous entraîne dans le milieu du rock underground qu’il connaît bien, entre concerts et soirées parisiennes. Son héros, Paolo, guitariste dans un groupe rock, est adepte de ces soirées et n’est pas contre l’absorption de pilules diverses et variées qui le désinhibent et le déconnectent de la réalité. Sex drugs and rock’n roll !

Je me suis attaché à cette fille, Birdy,  qui fait des choses que personne ne voudrait faire. Pourquoi ? Cette fille doit avoir un lourd passé. Pourtant, Birdy est une ado avec un caractère fort.

Dans ce polar, j’ai croisé des manipulateurs, des profiteurs, des prédateurs prêts à tout pour assouvirent leurs fantasmes ou leurs projets déviants. Entre groupuscules racistes ou sectaires, la violence ou l’emprise sur les êtres humains est partout. Tout est bon pour avoir du pouvoir sur les autres, quelque soit les moyens employés. Le côté sombre et sadique de certains êtres est décrit sans censure.

L’intrigue tient bien la route et ouvre plusieurs pistes. J’ai aimé suivre les personnages de Paolo et d’Ibanez qui ont aussi des failles. J’ai eu peur pour Birdy mais aussi pour d’autres personnages qui prennent des risques. Tous n’en sortiront pas vivants, je vous l’assure.

Le style de l’auteur est fluide, poétique et musical. Il se rapproche de l’univers de Virginie Despentes. Franco Mannara dénonce les travers de notre société. Il y a les prédateurs et les moutons. Le monde de la nuit est attirant. Profitez bien mais n’y laissez pas votre vie !

En conclusion, ce polar, par son côté original et déjanté, m’a pris aux tripes. Une fois plongé dans l’histoire, j’ai voulu connaître la suite et surtout la fin. Cette intrigue est addictive et tient ses promesses. Laissez-vous tenter par ce voyage !

4ème de Couv’

ÊTES-VOUS PRÊT À JOUER À LA ROULETTE RUSSE ?

ÂMES SENSIBLES S’ABSTENIR

 Paolo, guitariste underground, fait de la filature pour un détective privé. Sa mission : suivre Birdy, jeune femme en péril qui a fui son milieu huppé pour vivre avec des squatteurs.

 Au même moment, une crise sanitaire éclate. Des douzaines de jeunes meurent après avoir consommé une nouvelle pilule bleue, sorte de « roulette russe chimique » qui fait fureur dans la nuit parisienne. L’inspecteur Ibanez est chargé de l’enquête.

Birdy est-elle liée à cette dérive macabre ? Comment stopper cette drogue qui cible les moins de trente ans ? Des bas-fonds de Paris aux salles de répèt, Je m’appelle Birdy est un polar toxique. Un voyage choc dans les ténèbres de la nuit, un scénario aussi haletant qu’effrayant.

« Foisonnant, provocateur, musical, drôle et trash,
avec des personnages déjantés… Accrochez-vous,
on ne lambine pas en chemin ! » Caryl Férey

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Issu du rock underground, Franco Mannara, auteur, compositeur, interprète et bidouilleur sonore, a construit un parcours atypique.

Fondateur du groupe Spoke Orkestra, qui se produit dans toute la France, il signe ici son premier polar, fortement inspiré de son univers musical.

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5 réflexions sur “Je m’appelle Birdy – Franco Mannara

  1. fan2polar 31 Mai 2017 / 13 01 10 05105

    Tu t’es finalement laissé tenter ? Et à te lire, on dirait que ce fut plutôt une bonne lecture … 🙂
    Comme quoi il est toujours mieux de se faire sa propre opinion ! LOL

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    • Claude 31 Mai 2017 / 13 01 23 05235

      Tout à fait ! Un premier polar plutôt prometteur 😉

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  2. Nathalie M 5 juin 2017 / 14 02 18 06186

    Je n’ai pas vraiment accroché avec ce roman. J’ai trouvé que l’auteur y mettait bien trop de choses et le côté malsain ne m’a pas séduite.
    Contente de voir qu’il t’a plu ☺

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  3. éléa 9 juin 2017 / 14 02 15 06156

    Ton résumé est intriguant, même si le côté rock et drogue ce n’est pas mon trip 😉

    Aimé par 1 personne

    • Claude 9 juin 2017 / 14 02 33 06336

      Le bouquin est sympa même si certaines scènes sont un peu limites voire malsaines. C’est le côté trash du livre. L’histoire des personnages est attachante. Certains aiment et d’autres non. C’est la liberté de chacun 😉

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